Gideon Saar à Paris : L'Iran, Gaza et le Liban au cœur des discussions avec la France

03 avril 2025 - 18:22

Après s’être entretenu avec Jean Noel Barot le ministre des affaires étrangères israélien Guideon Saar a donné une conférence de presse ce matin  à l’ambassade d’israel à Paris. Une conférence de presse qui s’inscrit dans un contexte assez particulier car les deux pays divergent sur presque tous les dossiers.

Guerre à Gaza, cessez le feu au liban, le nouveau gouvernement syrien, le nucléaire iranien, critique de la Turquie…Les sujets qui fâchent s'accumulent entre la France et Israël, comme ont pu le constater les deux ministres des affaires étrangères. C’est donc dans ce contexte Bernard que Guideon Saar a tenu magré ce climat très tendu entre la France et Israel de rappeler l’objectif des deux nations.

Le seul objectif commun mis en avant a été de «ne pas laisser l'Iran se doter de l'arme nucléaire». «Nous n'excluons pas la voie diplomatique», a précisé le chef de la diplomatie israélienne. Les Iraniens «ont clairement indiqué qu'ils étaient prêts à une négociation indirecte avec les Etats-Unis et je ne serais pas surpris si cette négociation commençait», a-t-il dit.

Sur le Liban, les deux pays ne parviennent pas non plus à s'accorder. Israel Katz, le ministre israélien de la Défense a de nouveau prévenu, ce jeudi, que l'armée israélienne continuerait à contrôler « sans limite de temps » les cinq positions qu'elle occupe en territoire libanais. Ce, alors qu'un accord de cessez-le-feu conclu en novembre, avec le soutien de la France notamment, prévoyait un retrait total de Tsahal du territoire libanais.La reprise, ces derniers jours, des bombardements israéliens dans la banlieue sur de Beyrouth, bastion du Hezbollah, n'a fait qu'intensifié la tension.

Gideon Saar a accusé la Turquie de jouer un rôle négatif en Syrie et au Liban lors de son entretien avec Jean-Noël Barrot. Il a pointé l’influence turque comme un facteur déstabilisant pour ces deux pays voisins. Saar a affirmé qu’Israël souhaite « la stabilité du Liban, la poursuite du cessez-le-feu et la libération du Liban de l’occupation iranienne ». Il a présenté ces objectifs comme centraux dans les efforts israéliens pour influencer la situation au Liban. Il a ajouté que l’ingérence iranienne, via le Hezbollah, compromet la souveraineté libanaise.

Sur la Syrie, Israël et la France ont du mal à s'entendre aussi. L'Etat hébreu, qui dénonce le caractère « terroriste islamique » du nouveau pouvoir à Damas sous la direction du président par intérim Ahmed al-Charaa est bien décidé à poursuivre ses attaques. Mercredi, trois bases aériennes ont été visées par des raids israéliens, alors que les Européens ont plutôt eu tendance à donner avec prudence sa chance au nouveau leader syrien. Sur ce front aussi, Israël a pris des gages en occupant une « zone tampon » en territoire syrien, tandis que la France milite pour la préservation de la souveraineté syrienne .

Sur la reprise des opérations militaires à Gaza, il a martelé que l’objectif israélien était d’anéantir toute menace du groupe islamiste palestinien Hamas. Il a en outre assuré que son gouvernement était « engagé à faire libérer tous les 59 otages réstants detenue dans l’enclave palestinienne.».

Durant la conférence de presse j’ai eu l’occasion de poser 2 questions, la premier sur le fait qu’une parti de la population israélienne pensent que le gouvenrmeent israélien a a bondané les otages. La deuxieme si la montée de l’antisémitisme en europe et plus précisement en France inquiété le gouvernement israélien écoutez la réponse.

Gideon Saar a, par ailleurs, annoncé avoir invité le ministre français en Israël, assurant avoir « un dialogue continu » avec les autorités françaises. Et la visite de Barrot pourrait avoir lieu « prochainement ».

Raphaël Uzan 

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