L'organisateur du festival a exprimé sa déception, soulignant que seize ans de collaboration se sont effondrées sous l'effet de la pression, notamment via les réseaux sociaux.
Le gérant des cinémas Star, Stéphane Libs, a expliqué que la décision visait à éviter d'aggraver un contexte déjà tendu et à protéger les employés et les spectateurs. Cette annulation a suscité de nombreuses réactions, notamment celle de Franck Leroy, président de la région Grand Est, qui a dénoncé une capitulation face aux extrémistes. Le CRIF Alsace a réagi, condamnant ce qu'il appelle un "terrorisme intellectuel" et les méthodes qu'il juge totalitaires de ceux qui cherchent à nier le droit d'Israël à exister et à ses artistes de s'exprimer. Le CRIF Alsace a également dénoncé l'instauration d'un climat de peur et de haine à Strasbourg, appelant à la défense de la liberté d'expression face à ce qu'il considère comme des tentatives d'intimidation. De plus, plusieurs responsables politiques et culturels locaux ont exprimé leur inquiétude face à l'annulation du festival, la considérant comme un recul dangereux pour la pluralité culturelle et le débat démocratique.
Elisa Bensimon