Crise du tourisme israélien en pleine guerre avec l’Iran

La guerre avec l’Iran a des répercussions bien au-delà du champ militaire. Elle frappe de plein fouet le secteur du tourisme israélien. Depuis vendredi, et le lancement de l’opération israélienne en Iran, l’espace aérien d’Israël est fermé. L’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv a suspendu tous les vols. Résultat : près de 150 000 Israéliens sont bloqués à l’étranger, incapables de rentrer chez eux.

Face à cette situation, la ministre des Transports, Miri Regev, a annoncé ce matin un plan de rapatriement. Des vols d’évacuation seront organisés dans les 72 prochaines heures. Un préavis de six heures sera donné avant la réouverture progressive de l’espace aérien.

Les compagnies El Al et Arkia ont mis en ligne des formulaires pour constituer des listes d’attente, avec des points de départ à choisir par les voyageurs. L’Autorité nationale d’urgence, elle, définira les priorités d’embarquement, avec une attention particulière pour les soldats et réservistes coincés hors du pays.

Mais les contraintes sont fortes : seuls deux avions par heure seront autorisés à atterrir, et uniquement en journée. Le processus s’annonce donc long, étalé sur plusieurs semaines.

Des retours par voie maritime sont aussi prévus, via des croisières depuis Chypre.

En revanche, ce plan ne prévoit aucun vol au départ d’Israël. Les touristes étrangers, eux, restent bloqués dans le pays. sans perspective de retour pour le moment.

Eden Attia