"Tout se passe très bien, la délégation israélienne est très heureuse dans ces J.O", affirme le porte parole de l'ambassade d'Israël à Paris.

30 juillet 2024 à 19h03 - 573 vues
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Après les vives préoccupations qui ont précédé la participation d'Israël aux Jeux Olympiques de Paris, le porte-parole de l'ambassade d'Israël en France, Hen Feder est désormais enthousiaste : "La délégation israélienne est très bien reçue ici et a reçu un accueil chaleureux. C’est magnifique", a-t-il déclaré au micro de Radio Shalom.

Une nouvelle étonnante compte tenu des incidents survenus à Malmö lors de la finale de l'Eurovision. La chanteuse Eden Golan avait reçu un accueil glaçant alors que de nombreuses manifestations avaient pris d’assaut la ville suédoise. "La comparaison n'est pas correcte entre Malmö et Paris", affirme Hen Feder. Concernant le match de football au Stade de France en Seine Saint Denis, il poursuit "Il y avait quelques personnes avec des drapeaux palestiniens mais c'était une dizaine de personnes, ce n’est rien comparé au grand soutien qu'on a reçu."
Des Jeux Olympiques qui se déroulent donc dans les meilleures conditions possibles. On se souvient pourtant que le député LFI Thomas Portes avait déclaré que les athlètes israéliens n'étaient "pas les bienvenus". Ce à quoi Emmanuel Macron avait rétorqué que "oui, ils sont les bienvenus", assurant même que malgré les désaccords, Benjamin Netayanahu, lui-même, était bienvenu dans l'Hexagone.
Mais loin de nous ces menaces inutiles : "Ils sont dans une bonne atmosphère, tout se passe très bien pour eux. (...) J'ai vu de mes propres yeux des gens les soutenir dans la rue avec un drapeau israélien", ajoute Hen Feder.
Concernant le retrait du judoka algérien Messouad Redouane Dris face à l'israélien Tohar Butbul, Her Feder n’est pas plus dérangé que ça : "C'est surtout triste pour lui. Le judoka (israélien), lui, peut avancer". Pour rappel l'athlète représentant l’Algérie s'est officiellement retiré pour un dépassement du poids dans sa catégorie. Les observateurs soupçonnent qu’en fait, il ne voulait ni affronter l’Israélien ni subir le même sort que son compatriote Fethi Nourine, suspendu 10 ans par la Fédération pour avoir refusé d'affronter un judoka israélien aux Jeux Olympiques de Tokyo.

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