Ils étaient 700 000 ce matin à passer la première épreuve du baccalauréat. Comme de coutume, c’est la philosophie qui a ouvert le bal.
Aujourd’hui, les lycéens en terminale de toute la France débutaient leur dernière ligne droite avant les études supérieurs ou la vie active. Mauvais départ toutefois l’année 2019 était marquée par une grève de certains professeurs chargés de surveiller les épreuves. Les grévistes militent contre la réforme des examens. On sait, en effet, que les classes terminales de cette édition seront les avant derniers à être regroupés sous forme de filières.
Les grévistes n’ont été, au final, que 5% du personnel. Jean Michel Blanquier, qui assurait ce matin, sur France Inter, que les épreuves de cette année se dérouleraient sans encombre, n’a donc pas été démenti. Pour l’instant, aucun incident n’est à signaler sur l’ensemble du territoire français.
Les bacheliers ont eu le choix entre une étude de texte (Sigmund Freud pour les S, Leibniz pour les ES, Hegel pour les L et Montaigne pour les lycéens de la filière technologie, et une analyse sur divers sujets que voici :
ES : "La morale est-elle la meilleure des politiques ?" ou "Le travail divise-t-il les hommes?"
S: "La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?" ou "Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?"
L : "Est-il possible d’échapper au temps ?" Ou "À quoi bon expliquer une œuvre d’art ?"
Techno : "Seul ce qui peut s’échanger a-t-il de la valeur ?" ou "Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ?"
Victor Abouaf