On sait que la politique répressive du régime syrien a donné lieu à une crise humanitaire d’une ampleur inédite. Le tout avec l’aide militaire et diplomatique des Russes. La population syrienne semble abandonnée, prise entre deux feux. Seulement un pays voisin a décidé de réagir : Israël. Et aujourd’hui, c’est un chef rebelle qui remercie l’état hébreu dans un entretien exclusif accordé à i24news.
« Il n’y a qu’Israël qui veut nous aider et qui peut nous aider, je vous remercie » Ce sont les mots d’un chef Rebel Syrien dans un entretien exclusif à i24news.
Son anonymat a dû être préservé pour des raisons de sécurité.
Selon lui, « le plus important » est de recevoir « le plus vite possible » de l’aide humanitaire.
« Nous n’avons pas accès aux hôpitaux, la Jordanie nous a fermé la frontière et ne laisse entrer personne », explique-t-il.
Plus de 250 000 personnes fuient les combats dans la zone de Khuran, selon le chef rebelle.
C’est pourquoi Israël a mis en place un dispositif d’aide humanitaire d’une ampleur inédite. L’opération « bon voisinage ». Tout en restant hors des combats.
Cette aide est distribuée par l’armée israélienne et se concentre sur quatre points au sud et au centre de la partie syrienne sur plateau de Golan.
Ces dernières semaines l’état Hébreu a mené plusieurs opérations d’aide aux civils dans cette zone
Vendredi dernier, ce sont 300 tentes, 13 tonnes de vivres et 15 tonnes de nourriture pour bébés qui ont été livrés, ainsi que trois palettes de matériel médical et de médicaments. Ajoutés à cela 30 tonnes de vêtements et chaussures.
« La situation est très difficile » « ils nous pilonnent sans relâche » « Les avions syriens et russes tentent de transformer ces zones en enfer», affirme le général Rebelle.
Cette nuit encore, des centaines de missiles et de barils explosifs ont été lancés par les aviations syrienne et russe.
Ce sont les positions rebelles dans la province de Deraa qui étaient visées.
Ces bombardements sont la réponse des pro-régime à l’échec des négociations avec les rebelles qui refusent de déposer les armes sans garanties.
Daniel Jacomella