Immigration, droits des personnes transgenres, commerce international, Guerre en Ukraine et au Proche Orient… Dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé une série de mesures, dont certaines peuvent être mises en œuvre via des décrets présidentiels.
Après sa victoire face à Kamala Harris en novembre dernier, Donald Trump a été officiellement investi comme 47e président des États-Unis. Il y a quelques heures comme ses prédécesseurs, le milliardaire américain a prêté serment et a prononcé son discours d'investiture, à Washington.
Sur les affaires internationales durant sa campagne Donald Trump s’est présenté comme étant le candidat de la paix mais a également réaffirmé un total soutien sans faille à Israël
De retour à la Maison-Blanche, Donald Trump menace le monde de surtaxes douanières pour favoriser l'économie américaine. En Europe, certains secteurs comme le vin ou l’automobile pourraient être particulièrement chahutés. Le président américain avait martelé à plusieurs reprises vouloir imposer des droits de douane de 10% à 20% sur l'ensemble des produits étrangers entrant aux États-Unis, l'Europe comprise. De l'autre côté de l'Atlantique, les avertissements trumpistes rappellent les précédentes menaces déjà concrétisées par le dirigeant républicain au cours de son premier mandat entre 2017 et 2021.
La question de l’immigration
"Dès que j'aurai prêté serment, je lancerai le plus grand programme d'expulsions de l'histoire américaine", a assuré le républicain pendant sa campagne. Le président élu veut aussi, dès le premier jour de son mandat, mettre fin au droit du sol, qu'il juge "ridicule". Selon le Wall Street Journal, Donald Trump va notamment déclarer, après la cérémonie d'investiture, l'état d'urgence à la frontière avec le Mexique. Selon les estimations, environ 11 millions de personnes résident clandestinement aux États-Unis.
Enfin, le président élu a promis de mettre un terme "d'un simple trait de plume" dès son premier jour de mandat "au délire transgenre", en excluant notamment les transgenres de l'armée et des écoles. Il a répété dimanche vouloir mettre fin aux "idéologies, woke, de la gauche radicale".
Raphaël Uzan