Menaces de vengeance après l'assassinat de Haniyeh en Iran

31 juillet 2024 à 18h10
L'Iran, le pays où Haniyeh a été tué, a réagi fortement par la voix du Guide suprême Ali Khamenei qui a promis une vengeance et des représailles.
La mort de Haniyeh est perçue par l'Iran comme une violation de sa souveraineté et un acte de guerre, ce qui pourrait entraîner une escalade dans la région. Le président iranien Masoud Pezeshkian a également promis que l'Iran fera regretter cet acte à ses auteurs.
La Jordanie et le Qatar ont exprimé des préoccupations similaires, qualifiant l'acte de "dangereuse escalade" et "d’acte criminel". Le ministre jordanien des Affaires étrangères a insisté sur l'urgence de mettre fin aux hostilités dans la région. La Chine a également condamné l'attaque, soulignant les risques de déstabilisation régionale.
Les États-Unis, ont mis en avant la nécessité de poursuivre les négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages détenus par le Hamas, soulignant que cet événement complique ces efforts.
En parallèle, le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, prévoit de se rendre en Turquie pour des discussions avec le président Erdogan, alors que les tensions continuent d’augmenter.
Le Hezbollah a exprimé ses condoléances pour la mort de Haniyeh, la qualifiant de "martyr", et a déclaré que cet événement renforcerait la "résistance" contre Israël. Enfin le Premier ministre libanais Najib Mikati a condamné les éliminations de Haniyeh et du numéro 2 du Hezbollah, Fouad Shukr, signalant une escalade dangereuse des tensions régionales.
Elisa Bensimon

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