Des milliers d’Israéliens dans les rues dénoncent les violences contre les bébés

08 juillet 2019 à 18h47

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Tel Aviv et Jerusalem hier. L’objectif etait de rappeler le gouvernement à renforcer le contrôle des lieux de garde d’enfants, dans un contexte de scandale autour de révélations sur des violences exercées par les personnels de garderies.

Une directrice de crèche du centre d’Israël a été inculpée hier pour répondre de 18 chefs d’accusation de violences sur des enfants, et plus précisément sur presque une douzaine de tout-petits et de nouveaux-nés qui étaient placés sous sa garde, quelques jours après que des vidéos choquantes de ces violences ont entraîné des manifestations dans tout le pays.

 

 

Suite a cette arrestation, « le pays exige la justice pour les enfants » voilà ce qu’exclamait une foule principalement composée de parents hier, entre d’autre slogans. Jérusalem, Haïfa et Tel Aviv, ainsi que 25 autres endroit d’Israel, on été les lieux de manifestations, ou les routes ont été bloqué pour que les manifestant puissent exprimé leur colère.

A Tel Aviv, des milliers de personnes ont bloqué le carrefour situé au niveau des rues Kaplan et HaShalom, devant les tours Azrieli, une intersection majeure de la ville, ce qui a donné lieu à d’importants embouteillages.

A Jérusalem, les rues situées près de la Résidence du Premier ministre ont également été bloquées par les manifestants, puis réouvertes quelques heures plus tard .

 

 

Les manifestations qui ont agité hier le pays surviennent après que la communauté éthiopienne d’Israël ai manifesté dans l’ensemble du pays pour dénoncer la violence policière et le racisme, suite au meurtre d’un jeune non-armé pas un policier qui n’était pas en service.

 

Ces dernières années, de nombreux cas de violence ont été enregistrés, et notamment le meurtre d’un bébé de 18 mois par une puéricultrice.

 

En juin 2018, le gouvernement a été vivement critiqué parce qu’il reportait continuellement une proposition de loi pour cause de désaccord entres les ministères sur le financement du projet.

La loi a finalement été adoptée en décembre, mais impose l’installation de caméras de surveillance dans les garderies qu’à partir de décembre 2020, et dans la mesure où 70 % des parents y sont favorables.

Sasha Placek

Commentaires(0)

Connectez-vous pour commenter cet article