L’argent est-il un bon atout pour un futur président américain ?

L'ancien maire de New York veut affronter Donald Trump lors de la prochaine élection. Il compte sur une fortune colossale pour se payer la communication dont il a besoin

Rappelez-vous la candidature de Donald Trump en 2015, où il dépensait son argent sans compter pour des meetings et de la publicité.

Et bien dites-vous que Michael Bloomberg frappe, lui-aussi, très fort cette année en dépensant bien plus à la télévision que tous ses concurrents réunis. Il a dépensé l’équivalent de 31 millions d’euros pour une semaine de publicité, montrant sa détermination à rattraper son retard sur ses rivaux.

Faudra-t-il un milliardaire pour en battre un autre ? Du haut de ses 77 ans, Michael Bloomberg est dix-sept fois plus riche que l’actuel président américain avec une fortune s’élevant à 50 milliards de dollars (soit environ 45 milliards d’euros). Mais cette fortune est mal vue chez les démocrates qui débattent en ce moment sur une nouvelle taxe concernant les ultra-riches. Et le socialiste Bernie Sanders (lui aussi candidat démocrate) accuse Bloomberg d’acheter l’élection.

Mais Michael Bloomberg ne se laisse pas perturber. Il commence à mettre en avant son histoire de jeune enfant de la classe moyenne, qui a trouvé fortune dans le monde de la finance et des médias avant d’être élu maire de New York à trois reprises. Il a aussi démontré ses dernières années son engagement en faveur de l’environnement et contre les armes à feu.

Mais avant de pouvoir rivaliser contre Donald Trump, il doit se faire une place parmi les membres de son propre parti. Or il est bien moins populaire que Joe Biden qui, lui, se montre proche des classes moyennes modérées.

Bloomberg fait le choix d’une tactique risquée en décidant de ne pas participer aux primaires des Etats pour se concentrer sur la Californie et le Texas afin de toucher d’avantage de délégués.

Reste à convaincre les électeurs
Matéo Le Duc